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Préface

Chaque mois vos revues préférées écrivent sur l'aviation militaire, ses traditions, les exercices, le début ou la fin d'un modèle; les plus versées dans l'actualité parlent de temps en temps, à la demande d'un Ministère ou d'un Etat-Major, des restrictions budgétaires. Les accidents aériens sont relégués dans le meilleur des cas à un vague communiqué de la DICOD chichement diffusé par l'AFP. Ce constat m'avait conduit en 1989 à créer le 3615 AIR2 et faire une rubrique Aircrash plus précise et performante que le traditionnel communiqué. Cette rubrique essentiellement destinée à l'origine aux spotters fut rapidement adoptée par de nombreuses catégories : historiens, rédacteurs ... et militaires. Le service ayant été arrêté en 2003, il était temps de coucher sur le papier toutes ces années de recherches et de les développer en l'étendant à la période contemporaine? Chaque ouvrage sera divisé en trois sections :

Un éphéméride des faits marquants de l'année, ou de la décennie, traitée.
Le détail des accidents par ordre chronologique.
Un ou des listings aéronefs ayant opéré sur la période considérée.

Les informations que nous vous livrons proviennent de sources diverses toutes proches des milieux militaires ou aéronautiques. Les communiqués émis par la DICOD ne nous servent, dans le meilleur des cas, que de sonnette d'alarme pour commencer les recherches sérieuses : trouver les circonstances, identifier les appareils et personnels impliqués. Bien que toutes les précautions aient été prises, il est possible que quelques radiations pour causes diverses, barrières atterrissage dur, n'aient pas été retenues dans notre liste bien que des dossiers accidents existent. A un moment il faut bien chosir et décider, la place n'étant pas extensible à souhait. La sécurité des vols a énormément progressé en 50 ans dans toutes les grandes forces aériennes occidentales. A l'inverse les missions sont devenues beaucoups plus complexes et les heures de vol moins nombreuses tout en étant contigentées dans des zones géographiquement restreintes. Chaque accident est un de trop et vient rappeler que le métier d'un pilote militaire est terriblement exigeant. Le nombre de navigants morts en service aérien le rappelle tristement même si les chiffres 2010 n'ont rien à voir avec ceux de 1960. Le poids pour les familles, les proches et les camarades des disparus reste immense et toujours trop lourd.

Michel Garcia
aircrash@orange.fr

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